Komarno - Budapest

14 Juillet 2012   Komarno-Budapest
DJ: 120 km
DT: 1522 km

Une belle journée s'annonce. L'endroit n'a pas changé. La brume s'est dissipée, aidée par une légère brise. Tout est calme. Chacun s'affaire a ses taches. Olivier répare des rayons, Nico étend les vetements mouillés par la journée de la veille.

Nous buvons un bon chocolat chaud. Un grand-père et son petit fils viennet ramasser des petites crevettes que l'on trouve sous les cailloux. La barrière de la langue nous empechera de comprendre pourquoi. On sait juste que ca ne se mange pas.
La réparation ayant durée plus que prévue, nous décampons a 11h00. Nous faison quelques courses. Maintenant avertis par l'experience, nous décidons d'acheter une poel afin de pouvoir nous préparer des oeufs au bacon pour les petits dej notamment.

Nous traversons la ville de Komarno. Il y a un port industriel sur le Danube. De vieilles grues semblant obsolètes occupent le paysage. C'est ici que nous allons changer de pays et passer en Hongrie. Komarno a Komarom en vis-a-vis. Cela devait etre une seule ville a l'epoque de l'empire austro-hongrois. Nous reprenons la piste cyclable sur des routes dont l'état va périclitant.

Il est temps de déjeuner. Sur une plage encore. Que c'est épuisant la vie de pauvre voyageur. Obligés de se remplir la panse dans des lieux magnifiques. A cette occasion nous etrainons notre nouvelle ustensile en préparant des pates en sauce. On se fait aussi un feu pour faire griller les cotes de port qui deja nous font saliver.

C'est la que, repus, nous trouverons notre première moule du voyage. Il ne faut jamais perdre espoir! En fait, il y a plein de moules dans le Danube. Elles sont grosses et charnues. On ignore si elles se mangent.

Nous repartons de bon train. Jusqu'a Esztergom, ville d'histoire semble-t-il. Située sur un méandre du Danube, elle aussi fait face a une autre ville slovaque sur l'autre ville. Cette dernière présente la meme caractéristique que toutes les villes slovaques que nous avons traversées. De grosses cités d'immeubles rectangulaires et chamarés occupent le faubourg.
De notre coté du fleuve, il y a des statuts de Sissi, une Basilique monumentale en hommage a la Vierge Marie et un fort. il est constitué d'un empilement de styles d'époques différentes, jusqu'aux contre-forts en béton armé.
Pour redescendre du chateau nous empruntons un raccourci dont Nico a le secret. Grand bien nous prend. Nous perdons un quart d´heure a pousser les velos dans des raidillons épineux. Nico, tes idées de merde tu peux te les garder!

Il est 18h30 et nous avons encore 45 km a parcourir avant d'arriver a Budapest. Le vent s'est levé et un orage menace. Nous repartons donc. Bientot le vent nous porte. Et nous avalons les km. A mi-chemin, nous nous appercevons que nous n,avons rien prévu pour dormire. C'est alors que nous avons recours a Charles et Virginie.

1H30 plus tard, nous arrivons a notre destination. Nous avons explosé notre moyenne. Merci Eole. Nous posons nos affaires a l'auberge de jeunesse: Nous sommes épuisés. Pas assez néanmoins pour faire sauter le diner. Nous nous rendons donc dans une espèce de place en contre-bas au milieu d'un carrefour. Pour ceux qui connaissent un  peu Lyon, c'est exactement comme la fosse aux ours avant qu'elles ne soit comblée: En plus grand. Cést un repère de poivrot et de jeunes avinés
La sauce de kebab dégoulinant le long de la manche, nous assistons a une scène haute en couleur. Une dame tout droit sortie de la chanson de Brassens - Hécatombe- s'en prend a un téméraire jouvenceau. Celui-ci ne se laisse pas démonter et parait insulter la gueularde, a l'abri derrière l'épaule robuste de son collègue.  La gaillarde se précipite brandissant une chaise d'abord puis une bouteille ensuite. Le scélérat est sur le reculoire... Etc. On est trop crevé pour voir la fin du film et on va se coucher.
Demain, a nous Buda et Pest.